Résumé :
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur » Mr. Bojangles » de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères. Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.
Opinion : ♥♥♥♥
Vous avez quelques jours pour réver !!!
J’ai commencé le roman juste avant d’aller voir la piéce. Parce que les adaptations ce n’est pas mon truc, j’avais tort encore une fois, Pff… Le livre est un bijou, de la folie douce et de la poésie. L’adapation est d’une beauté absolue, comment dire mon imaginaire avait déjà fonctionner à la lecture et les acteurs ont rempli mon imaginaire. C’est tel que je les imaginais, pour moi c’est un chef d’oeuvre, on est transporté dans cette douce allegresse qui nous enivre comme un parfum, celui de l’amour et de la poésie.
La magie ne prend que si on la partage !!!
Dans la folie, douce de cette adapation, la place du narrateur est trés importante. Puisque tour à tour, chacun raconte son histoire, la version de l’enfant joué par Victor Boulenger est terrible. Il transforme la narration en conte, ce qui augmente considérablement notre attention, il a ce don de rendre captif lors de ses monologues. Excellent acteur, il nous retransmet l’étonnement, la surprise, les yeux et le regard d’un enfant sur le monde. Son comparse le pére représenté ici par Didier Brice lui lance merveilleusement la réplique. La narration et le jeu du pére n’en est pas moins brillante. On ressent une réelle symbiose des comédiens qui nous offrent comme cadeau ce beau spectacle !
Derniére semaine avec Anne Charrier, la DIVA !
Elle est magnifique cette actrice, le Casting est parfait, elle incarne avec Brio cette DIVA fofolle que l’on aimerait suivre n’importe où. Ici on est a la fin de la piéce, au moment ou sa maladie se dégrade, elle nous retranscrit cette Bipolarité des personnes instables, avec ses joies extremes et son abyssale détresse. Elle est sublime, quand la nudité d’une scéne est cachée par un paravent, le rendu est artistique, la mise en scéne est là pointue !
N’y allez pas en marchant courrez, Masterpiece !
Salut En attendant Bojangles, quelle belle troupe !L
a Pépinière-Théâtre
